En ce mois de septembre 2016, des millions d’enfants français ont repris le chemin de l’école, du collège ou du lycée.
Parmi eux, quelques centaines d’enfants d’origine arménienne ont retrouvé les locaux de leur école bilingue franco-arménienne, notamment à Marseille (Hamaskaïne, de maternelle à terminale), en région parisienne (Tebrotzassere, Hamaskaine Tarkmantchadz, Hrant Dink), à Lyon (Ecole maternelle et primaire Markarian Papazian) et pour sa première rentrée le collège Kevork Arabian (Alfortville). Dans peu de temps, espérons-le, l’école franco-arménienne de Valence ouvrira ses portes aux enfants de la Drôme.
Tous ces élèves étudieront quotidiennement les matières enseignées dans toutes les écoles de France, imposées par l’éducation nationale, mais aussi la langue arménienne (lire et écrire) ainsi que la culture et l’histoire de l’Arménie. Certains pourront ainsi profiter de ce savoir pour présenter la langue arménienne comme langue vivante ou comme option au baccalauréat.
A titre d’exemple, l’école Hamaskaïne (351 élèves cette année) présente 100% de réussite au baccalauréat depuis 6 ans, un taux similaire pour le brevet des collèges ces dernières années.
Il nous faut insister sur le fait que ces écoles sont le socle de la préservation de la langue et de la culture arménienne en Diaspora. Nous y accordons tous (ou presque tous) trop peu d’importance : ces enfants sont l’avenir de la Diaspora arménienne de France, ils transmettront certainement leurs savoirs, leur langue et leur expérience à leurs propres enfants, préservant ainsi une part d’Arménité en France, refusant l’assimilation, favorisant une bonne intégration.
La communauté arménienne de France doit s’impliquer durablement dans les écoles arméniennes de France. C’est sur les écoles arméniennes de la Diaspora que repose l’avenir de nos enfants; c’est sur nos enfants que reposera l’avenir de la cause arménienne en France et en Diaspora.
Varenag