Le 24 avril tous dans la rue car, plus que jamais, le combat continue !

Communiqué de la FRA Nor Seround

Le mois d’avril est d’une importance capitale pour la Cause arménienne. C’est le mois des revendications liées au génocide des Arméniens, entamé le 24 avril 1915, mais aussi plus récemment à la guerre des 4 jours du mois d’avril 2016.

Cette année, plus de 100 ans après le début du processus d’extermination des Arméniens dans l’Empire ottoman, peu de choses ont changé.

Notre campagne du mois d’avril tendra ainsi à mettre en lumière et à dénoncer la répétition de l’histoire, et la persistance de l’idéologie génocidaire et négationniste en plein essor à la fois en Turquie et en Azerbaïdjan, à l’identique de l’Empire ottoman.

La guerre en Artsakh, d’abord, montre que les velléités expansionnistes de la Turquie et le panturquisme sont intacts. L’offensive en Artsakh lancée par l’alliance turco-azerbaïdjanaise le 27 septembre 2020 à l’aide d’un équipement militaire surdéveloppé, prenant pour cible à la fois les frontières gardées par l’armée, mais aussi les villes et villages où vivent les civils arméniens, témoigne de la véritable intention de l’agresseur : l’extermination des Arméniens, l’annihilation d’un peuple et de sa culture, en passant par la destruction de son patrimoine, témoin de sa présence pluri-millénaire sur ces terres.

L’année 2020 fut également celle d’attaques visant des Arméniens dans le monde entier, pris pour cible par les Loups gris où autres groupuscules extrémistes élevés à la haine de l’Arménien au biberon. Ces derniers n’ont pas hésité à menacer voir à agresser physiquement et violemment des femmes, des hommes et des personnes âgées à Moscou, en France à Décines, en Ukraine ou aux Etats-Unis, pour la seule raison qu’ils sont Arméniens.

En France, c’est la multiplication des procès intentés par Maxime Gauin à destination des descendants des survivants du génocide qui témoigne de la vigueur de ce lobbying négationniste et anti-arménien. Cet employé du Think Tank turc Avim, falsificateur de l’Histoire, instrumentalise la Justice française en poursuivant tous ceux qui osent le qualifier du négationniste avéré du génocide des Arméniens qu’il est.

On comprend donc que plus de 106 ans après la rafle des intellectuels arméniens du 24 avril 1915 à Constantinople et plus de 106 ans après la mise en oeuvre du processus de déportation des Arméniens dans le désert de Der ez-Zor, l’idéologie génocidaire est toujours vivante : les Arméniens du monde entier sont pourchassés, en Artsakh les populations civiles sont bombardées ; la mémoire de nos ancêtres est systématiquement niée, mais on souhaite aux générations actuelles et futures le même sort ; nos terres historiques sont ouvertement convoitées, et notre patrimoine culturel et religieux est consciencieusement rasé sur le passage des envahisseurs.

106 ans après, plus que jamais, le combat est d’actualité, le combat continue !