Paris, le 16 juillet 2020
Comme l’a laissé entendre le dictateur Ilham Aliyev dans son allocution du 7 juillet dernier, l’Azerbaïdjan a, une nouvelle fois, opté pour la violence comme « solution » au conflit du Haut- Karabakh.
Cependant, le 12 juillet, c’est bien l’Arménie qui a été prise pour cible par les forces armées azerbaïdjanaises qui ont d’abord tenté de s’introduire dans la région du Tavouch, avant de tirer à l’artillerie lourde, visant parfois indistinctement des zones peuplées de civils.
Les forces arméniennes, qui ont été particulièrement réactives, permettant de résister à cette tentative d’incursion, ont néanmoins annoncé le décès de 4 soldats :
Le Sergent-Chef Smbat Gabrielyan
Le Sergent-Chef Grisha Matevosyan
Le Major Garush Hambardzumyan
Le Capitaine Sos Elbakyan
Cette nouvelle tentative d’agression reflète la politique profondément raciste de l’Azerbaïdjan : Ilham Aliev veut élargir le champ du conflit à toute l’Arménie, voire à l’entité arménienne en tant que telle.
Côté agresseur, le soutien de la Turquie, affirmé par le biais de son Ministre des Affaires Etrangères, et les manifestations anti-arméniennes en Azerbaïdjan ont été les conséquences immédiates de cette offensive. Les manifestants azéris ont réclamé la fin de la quarantaine pour permettre le début de la guerre et « la mort des Arméniens ». L’idéologie arménophobe, génocidaire et panturquiste est toujours vivante.
Côté arménien, la diaspora s’est soulevée pour apporter son soutien aux forces arméniennes et artsakhiotes. La FRA Nor Seround condamne et dénonce avec la plus grande fermeté les agissements azéris et appelle la communauté arménienne à se mobiliser et à faire front uni.
Les crimes de guerre de l’Azerbaïdjan ne peuvent pas rester impunis. L’arménophobie, la haine viscérale des Arméniens qui se propage comme une maladie depuis les régimes racistes turcs et azéris jusqu’à leurs populations endoctrinées, en passant par les réseaux sociaux, doit être dénoncée et combattue chaque jour et à chaque instant.
Par ailleurs, la FRA Nor Seround appelle à une vigilance extreme de la communauté arménienne qui peut potentiellement être prise pour cible, en diaspora également, en ses lieux symboliques et de réunion comme les Eglises, les centres culturels, les écoles, les monuments, les commerces.
Une extrême vigilance et une mobilisation de tous les instants doivent être la priorité de la diaspora pour faire face à la menace. La division et les conflits internes à notre communauté n’ont pas lieu d’être en plein conflit militaire. Faisons front ENSEMBLE.
Le Bureau National de la FRA Nor Seround
